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C’est le cas de l’école primaire des Deux-Moulins, où 12 groupes se retrouveront dans des classes modulaires prochainement.
Ces installations ayant pour but de répondre au manque de places ont beau être temporaires, pour certains, elles paraissent bien mieux que les classes de l'école.
«Les classes sont confortables, il y a de l’air climatisé et c’est très fenestré. Souvent, les conditions je les qualifierais même de meilleures que ce que je peux vivre dans l’école avec des locaux où il n’y a aucune fenêtre», mentionne Sylvain Dancause, enseignant au secondaire.
«Moi, j’ai deux enfants qui ont fréquenté des classes modulaires et on a vraiment aimé ça parce que c’est un environnement qui était neuf avec de grandes fenêtres qui s’ouvrent et de l’air climatisé», souligne une maman en entrevue avec Noovo Info.
Toutefois, il n’y a pas seulement du positif, des critiques sont adressés notamment de la part du syndicat des enseignants, parce qu’à la base les classes modulaires sont censées être des solutions à court terme.
«Ce sont des locaux qui sont souvent moins bien insonorisés qu’une construction régulière. Ça amène aussi des problèmes avec la ventilation qui est plus bruyante», indique le président du syndicat de l’enseignement de la région de Québec François Bernier.
D’après l’enseignant Sylvain Dancause, les classes modulaires cachent un problème de surpopulation. «Cette surpopulation va faire en sorte qu’on va manquer plus de locaux spécialisés comme le local de musique, le local d’art dramatique ou encore le laboratoire en science», a-t-il déclaré.
Au moment d’écrire ses lignes, le Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries n’avait pas répondu à nos demandes d’entrevue.
Voyez le reportage de Félix-Antoine Audet dans la vidéo.