Société

Des centres d'éducation populaire menacés de disparaître sans l'aide de Québec

«On souhaite vraiment qu'un montant soit accordé sans qu'on en vienne à manifester ou à appeler les journalistes parce qu'on n'a pas suffisamment d'argent pour payer le loyer», a expliqué Matha Ortiz, directrice du centre d'éducation populaire à Montréal

Publié

Des centres d'éducation populaire menacés de disparaître sans l'aide de Québec Les centres d'éducation populaire, qui offrent des cours à des adultes et des jeunes, craignent pour leur survie et demandent plus d'aide de la part du gouvernement du Québec.

Les centres d'éducation populaire, qui offrent des cours à des adultes et des jeunes, craignent pour leur survie et demandent plus d'aide de la part du gouvernement du Québec.

«On souhaite vraiment qu'un montant soit accordé sans qu'on en vienne à manifester ou à appeler les journalistes parce qu'on n'a pas suffisamment d'argent pour payer le loyer», a expliqué Matha Ortiz, directrice du centre d'éducation populaire d'Hochelaga-Maisonneuve à Montréal.

Au dernier jour de son année fiscale, elle vient de recevoir un montant envoyé par Québec pour payer le loyer. Mais, ce n'est pas suffisant, a-t-elle déploré.

«Ça n'a plus de bon sens. Ce n'est pas chaque année qu'on veut vous demande de l'argent pour payer notre loyer. On a gagné une bataille et on va gagner la guerre», a lancé Mme Ortiz.

Si ces centres d'éducation populaire venaient à disparaître, il y aurait de lourdes conséquences dans la communauté, estime-t-on.

Cela engendrerait notamment «de la dissolution dans le milieu social, la dissolution de rencontres et d'amitiés», a soutenu une membre au micro de Noovo Info.

Voyez le reportage d'Étienne Fortin-Gauthier ci-contre.