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L’enquête a été déclenchée en décembre dernier après qu’une citoyenne a dénombré une dizaine de cas de la maladie neurodégénérative sur le territoire.
La santé publique a compilé 20 cas de SLA depuis 2012, mais pour l'instant, impossible de déterminer l'origine ou la cause de ces diagnostics.
Une centaine de citoyens inquiets ont assisté mardi soir à une rencontre publique à Windsor. Les gens présents pouvaient poser leurs questions et ce qui est ressorti, c'est une population préoccupée qui a encore peu de réponses.
«En ce moment, pour la SLA, il n’y a aucun facteur de risque dans l'environnement qui est prouvé. Par contre, il y a plusieurs études qui mettent en relief différents facteurs dans l'environnement, qui pourraient avoir des liens possibles avec la SLA», a expliqué la Dre Mélissa Généreux, médecin spécialiste en santé publique mardi lors de la rencontre publique.
Parmi ces facteurs, il y a notamment les cyanobactéries. On a d'ailleurs constaté que plusieurs patients habitaient près des cours d'eau. On parle aussi de polluants atmosphériques, de pesticides, de PFS et de certains contaminants industriels notamment.
Les personnes ayant reçu un diagnostic décès là entre 2012 et 2025 et ayant vécu dans le Val Saint-François ou leurs proches sont invitées à contacter la santé publique.