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«Nous avons demandé nos permis pour fabricant de cidre et pour artisan de vin afin de faire des produits 100 % prunes. Nous en sommes à l’étape finale, soit l’inspection et la délivrance des permis qui vient par la suite et en ce moment, la Ville de Sherbrooke s’oppose à nos deux permis», explique Josuah Boucher, copropriétaire de la ferme cidricole.
Cette situation fait en sorte que la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) ne peut pas venir sur le site de la cidrerie afin d'effectuer les inspections nécessaires à la délivrance des permis demandés.
«Ça ralentit toutes nos opérations. Les pommes commencent à être prêtes et les prunes nous sommes en plein dedans. [...] C’est de l’agriculture, nous avons un moment dans l’année où l’on peut faire nos produits, nos cidres, après, ça va à l’année suivante», explique Josuah Boucher.
«[…] C’est toujours plus difficile avec la ville d’apporter de nouveaux projets. Je pense qu’ils mettent beaucoup d’énergie au niveau du centre-ville, mais que des fois au niveau agricole nous sommes un peu oubliés», déplore de son côté Félix Boucher, copropriétaire.
L’Union des producteurs agricoles de l’Estrie s’est penché sur le dossier de la ferme cidricole Moulton Hill et a soulevé le fait que le règlement de zonage de la Ville de Sherbrooke ne définit pas les activités agricoles.
«Ça nous a démontré le manque de règlement et de définition de ce qu’est la transformation en zone agricole. Il y a un oubli ou un manquement, ou on ne sait pas quoi, mais ce n’est pas défini à la Ville et pas défini égale pas le droit. C’est là que nous sommes bloqués et pourtant au provincial c’est bien défini», mentionne Josuah Boucher.
«Nous on veut avancer, on veut développer et on veut développer une belle offre pour Sherbrooke aussi, mais nous avons l’impression que ça nous stop», renchérit Félix Boucher.
Les détails dans le reportage d'Alexandra Paré.