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Un résident a mis la puce à l’oreille de la municipalité en craignant avoir aperçu du myriophylle à épis. Le ministère de l’Environnement a infirmé cette hypothèse. Cependant, la municipalité a fait des prélèvements sur le lac et a appris la semaine dernière qu’il s’agissait de cyanobactéries, communément appelées «algues bleu-vert».
Les résidents du secteur ont été mis au courant de la situation via les comités et associations. Une séance d'information du Comité Val est d'ailleurs prévue prochainement.
«C'est triste», a lâché André Thorn, président du Comité Val. «On a des résidences permanentes. Si on a choisi de demeurer en zone de villégiature, on aime ça et le lac.»
Selon Tommy Tremblay, directeur général de CREDD, il faut éviter de se baigner dans les «écumes». «Il y a certains types de cyanobactéries qui peuvent développer des cyanotoxines qui sont nocives pour l'homme», a-t-il expliqué. «Ça peut provoquer certains symptômes liés à la gastroentérite, des irritations de peau.»
La municipalité de Saint-Ambroise prévoit de mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires pour remédier à la situation.
«On met l'épaule à la roue pour trouver la source et être capable de réduire le plus vite possible l'influence des cyanobactéries dans nos lacs», a indiqué le maire Lucien Gravel à Noovo Info.
Voyez le reportage de Johanie Bilodeau dans la vidéo.