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Pour contrer la solitude et l'inflation, des personnes âgées et des étudiants choisissent de vivre en colocation.
«J'ai passé une bonne partie de ma vie seul. C'est sur que pendant la pandémie, ça a aidé d'avoir David ici et ne pas vivre la pandémie tout seul», a raconté Christopher Thomson, participant au programme de colocation intergénérationnelle.
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L'organisme Combo2Generations met en contact des étudiants qui veulent vivre chez des personnes de troisième âge.
«J'ai déjà vécu avec mes grands-parents. Donc j'ai l'expérience de partager et d'aider mes grands-parents. C'est un peu similaire», a confié David, étudiant participant au même programme.
Si David paye son logement, il existe d'autres modèles où des étudiants sont hébergés gratuitement en échange d'heures de bénévolat dans des résidences pour personnes âgées.
«Faut penser que c'est un apport à la réussite pour un étudiant parce qu'il n'a pas à se soucier financièrement de payer un loyer», a soutenu Nathalie Mercier, directrice du Centre collégial d'expertise en gérontologie.
Au Québec, un groupe de recherche étudie l'impact de ces initiatives dans trois résidences de la province.
«Les préjugés qu'on peut avoir envers les personnes aînées ou envers les jeunes, des initiatives comme celle-là permettent de déconstruire les idées préconçues», a précisé la chercheuse au Centre collégial d'expertise en gérontologie, Julie Castonguay.
Ce type d'habitation, soit en colocation ou en résidence pour personnes âgées, pourrait gagner en popularité, comme c'est déjà le cas dans certains pays européens.
«J'avais le sentiment que ça peut enrichir ma vie. C'est vrai», a ajouté M. Thomson.
Voyez le reportage d'Anaïs Elboujdaini ci-contre.