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En entrevue sur les ondes de Noovo Info, le président de la FSSS-CNS, Réjean Leclerc, a vivement critiqué la décision de la CNESST à rapatrier du personnel asymptomatique, tout de même infecté.
«Ce n’est pas une bonne idée, c’est jouer avec le feu, a prévenu M. Leclerc, jeudi. C’est autant dangereux pour la population que pour le reste du personnel.»
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-contre.
«Ce qu’on prétend, c’est que l’individu qui se promène dans un milieu de travail, il doit aussi accéder à des aires communes, où d’autres personnes pourraient ne pas être infectées», a-t-il ajouté.
Aux yeux du président, il est important de ne pas répéter les erreurs du passé, alors que les travailleurs du réseau de la santé a appris en plus de 20 mois de pandémie.
«Les premières vagues, on a plus improvisé, mais là on sait à quoi on a affaire et on doit exercer une plus grande prudence pour sauver le réseau.»
Et cette prudence commence par la distribution d’appareils de protection respiratoire de type N95 pour tous les travailleurs du milieu.
«Le personnel de la santé et leur famille se sont contaminés et on a analysé la situation pour constater que le port du N95 permettait de réduire la transmission.»
Selon des informations de Radio-Canada, le gouvernement du Québec a procédé jeudi à l'achat de 10 millions de masques N95 en plus des 15 millions qu'il a en réserve.
La FSSS-CSN, qui représente plus de 100 000 travailleurs du réseau public de la santé et des services sociaux, revendique également «que les personnes en retrait préventif quittent immédiatement les lieux pour assurer que les personnes enceintes ou en allaitement ne soient pas en contact avec le pathogène».