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Une centaine de policiers a notamment été dépêchée sur le terrain vendredi, ce qui a mené à l’arrestation d’au moins trois personnes.
À savoir s'il s'agit d'une manoeuvre concrète pour mettre fin à la vague de violence ou d'une opération de relations publiques, le journaliste au crime organisé et aux affaires criminelles de La Presse Daniel Renaud estime qu’il s’agit «d’un mélange des deux».
Voyez l’analyse de Daniel Renaud au bulletin Noovo Info Québec dans la vidéo liée à l’article.
«C’est une opération de relations publiques, pour rassurer la population, mais aussi pour arrêter les individus qui sont impliqués dans ces violences. Parce que la population de la région où se déroulaient ces événements avait besoin d’être rassurée», observe-t-il.
Il ne faut d’ailleurs pas forcément s’attendre à ce que le conflit soit résolu immédiatement. «On va semer des graines pour éventuellement procéder à des arrestations», prévient M. Renaud.
Les policiers auront par exemple l’occasion de développer des sources dans l’optique d’identifier, puis d’arrêter des suspects.
Daniel Renaud n’est pas tombé des nues à l’annonce de la SQ, alors que, selon lui, des acteurs du crime organisé avaient en quelque sorte mis la table pour cette intervention.
«Il y a eu au cours des dernières semaines, dans les médias, énormément de reportages. On sentait un crescendo dans les violences, entre autres avec des vidéos de scène de tortures publiées. C’est certain que les criminels s’attendaient à ce déploiement policier», analyse-t-il.
Pour l’entrevue intégrale, voyez la vidéo.