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Le chef de l’opposition Claude Villeneuve n’a pas mâché ses mots pour critiquer la situation.
«Ce n’est pas quelque chose de banal. La Ville a mal anticipé ses affaires pour échapper une côte. On sait que les côtes, c’est la priorité, surtout Salaberry», a dénoncé M. Villeneuve en point de presse.
Le maire de Québec, Bruno Marchand, y est allé d’une réplique cinglante à l’endroit de M. Villeneuve et a soutenu que l’opération de déneigement n’avait rien à voir avec la fermeture de la côte.
«Ce n’est pas la Ville qui a mal fait son travail. Un camion semi-remorque s’est engagé dans la côte, lui qui n’avait pas le droit de le faire. Il a été pris. Ça crée un paquet d’enjeux», a expliqué le maire.
De son côté, M. Villeneuve a tout de même affirmé que les nombreux changements au niveau de la politique de déneigement ont entraîné «une diminution de la performance» à Québec.
«C’est une question de sécurité. Il n’y a pas de contraintes budgétaires, il faut que ça roule.»
Bruno Marchand a toutefois réitéré que la côte De Salaberry n’est «pas une côte priorité zéro, où il y a du transport collectif».
Le porte-parole de la Ville de Québec, François Moisan, a affirmé que la sécurité des automobilistes est la priorité.
«On n’a pas échappé la côte. Si on juge que la côte devient trop glissante, on préfère la fermer», a nuancé M. Moisan.
Rappelons que la région de Québec attend d’autres précipitations de neige au cours des prochains jours.
Voyez le reportage de Mathieu Boivin dans la vidéo.