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Pour le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, «la balle est dans le camp des syndicats», qui devraient participer à des forums de négociations accélérés. Ces forums pourraient permettre entre autre de régler plusieurs problèmes dont la question des horaires défavorables.
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«On est prêt à faire des offres différentes à ceux qui font du 24/7, à ceux qui font des horaires du week-end», dit le ministre. [...] C'est exactement ça qu'on veut régler. J'ai un peu de difficulté à comprendre pourquoi le syndicat ne veut pas venir.»
La réponse de M. Dubé n'a pas vraiment plu aux partis d'oppositions. Ces derniers pensent que renvoyer la balle aux syndicats ne réglera pas le problème actuel dans le système de santé.
«Quand on perd une infirmière par semaine dans un centre de santé comme celui de Lévis, on peut se permettre d'attendre la conclusion des négociations», a lancé André Fortin du Parti libéral du Québec (PLQ) en point de presse.
«C'est absolument scandaleux que le ministre mette la faute sur le dos des employés de l'État si les conditions de travail sont intenables», a déploré Joël Arseneau du Parti québécois.
«Des tragédies comme ça il y en a partout dans le système de santé», a ajouté Gabriel Nadeau-Dubois en conférence de presse.
Voici le compte rendu de Simon Bourassa.