Début du contenu principal.
«Le refuge est pratiquement à pleine capacité. Ce n’est pas seulement nous qui sommes dans cette situation-là. Pratiquement tous les refuges à travers la province, même au Canada, c'est le même refrain pour tout le monde», déplore Alexis Savoie de la Société protectrice des animaux de l’Estrie (SPA).
À chaque fois qu’un animal sort d’une cage, un autre occupant vient combler l’espace. «Présentement, au refuge, on a environ 170 à 190 animaux. Si on englobe toutes les pensions animales des familles d'accueil aussi, on a à peu près 300 animaux desquels on s'occupe sur une base régulière», ajoute M. Savoie. Ce dernier note d’ailleurs une augmentation de 20% d’entrée de chiens au refuge comparativement à l’année 2023.
De son côté, le refuge Le Château reçoit entre 300 et 400 appels chaque jour provenant de partout au Québec. L’endroit est actuellement à pleine capacité.
«On doit en avoir plus que 200 en tout à l'adoption. On a une soixantaine de familles d'accueil qui en ont de 2 à 5 chacun. Donc ça, ça nous libère un peu», relate Sylvie Saint-Laurent, responsable des bénévoles au refuge Le Château.
Si vous déménagez et qu’il vous est impossible de garder votre animal de compagnie, M. Savoie conseille de sonder en premier temps son entourage. «À la SPA, on tient à rappeler aux gens qu’on est un dernier recours», ajoute-t-il.
Les refuges s’attendent d’ailleurs à ce que la situation s’accentue après le 1er juillet.
Aux yeux de M. Savoie, le peu d’appartements qui acceptent les chiens est une variable importante de ces abandons.
Il y a «le coût de la vie aussi, l’inflation, l’impact des soins vétérinaires et la nourriture». «Il y a plusieurs raisons qui expliquent pourquoi les gens se doivent se départir à contrecœur d'un animal», énumère-t-il.
Il a toutefois bon espoir de trouver une nouvelle famille aux animaux de la SPA de l'Estrie. Des adoptions sont faites sur une base quotidienne au refuge pour des chiens, des chats et des petits animaux.
«Ce qui est dommage, c'est quand les chats sont plus vieux, les gens sont portés plus vers les chatons», note Mme Saint-Laurent.