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Selon le copropriétaire de l’entreprise Déménagement Le Clan Panneton, Pierre-Olivier Cyr, le 1er juillet n’était pas particulièrement occupé cette année. En milieu de matinée, il avait toujours des camions de disponible.
«Cette année, 40 % des déménagements qu'on effectue sont des gens qui sont évincés de leur logement», explique-t-il.
Ce n’est pas qu’une impression. Il n’y a jamais eu aussi peu de déménagements au Québec. L’an dernier, en 2023, 7,8% des Québécois ont changé d’adresse alors qu’il y a 4 ans c’était 10,3%, selon les données de l’Institut de la statistique du Québec.
Malgré tout, Katrianna a eu de la difficulté à obtenir une remorque pour son déménagement. La jeune femme qui déménageait de Québec à Montréal dit avoir été dans l'obligation de louer son «U-Haul» à Gatineau.
La journée du 1er juillet est encore plus difficile pour de nombreux locataires, alors que près de 1300 ménages sont toujours accompagnés par un service d'aide à la recherche de logement
Également hypnotiseur, M. Cyr mentionne qu'il faudrait non seulement hypnotiser la ministre de l'Habitation, France-Élaine Duranceau, mais également plusieurs acteurs et intervenants «pour qu’on puisse tous travailler main dans la main pour soulager la crise du logement».
Voyez le reportage de Julien Bouthillier dans la vidéo.