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Le Refuge des jeunes, qui accueille des sans-abris de moins de 25 ans, remarque d'ailleurs que les demandeurs d'asile représentent 10% de sa clientèle. Ainsi, sur les 500 jeunes accueillis pendant l’année, l’organisme a accueilli 56 demandeurs d’asile depuis l’été, mentionne la directrice générale du refuge, France Labelle.
La journaliste de Noovo Info Anaïs Elboujdaini s'est intéressée à ce phénomène.
Depuis le début de l’année, ce sont 45 000 demandeurs d’asile qui ont franchi la frontière du Québec. Il s’agit d’une hausse considérable comparativement aux quatre dernières années.
«La tendance a commencé à s’installer depuis quelques mois. Mais encore plus particulièrement depuis cet été, souligne Mme Labelle. Maintenant, j’ai un intervenant qui consacre la moitié de son temps pour les demandes d’asile, alors que notre [vocation], c’est l’itinérance. Mais on doit aider ces personnes-là.»
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Les demandeurs d’asile se présentant au Refuge des jeunes proviennent essentiellement du Mexique, du Mali, de la République démocratique du Congo, d’Haïti et du Burundi.
«Nos délais d’intervention et d’hébergement sont habituellement d’entre un et trois mois. Pour ces jeunes bloqués dans l’urgence, on va [prolonger] les séjours, mais il n’y a pas de porte de sortie», souligne-t-elle.
La directrice générale du Refuge des jeunes indique que sur les 56 jeunes demandeurs d’asile accueillis depuis l’été, une vingtaine présentent des problèmes de santé mentale. «Pourquoi sont-ce encore les organismes communautaires qui doivent assumer ce que l’État n’arrive pas à assumer», déplore Mme Labelle.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.