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L'audience du jour s'est amorcée avec le témoignage de l’ex-conjointe de l'accusé. On a appris notamment qu'elle aurait dénoncé son mari à la police lorsqu’elle a trouvé des centaines de messages envoyés à de présumées jeunes victimes par l’entremise d’une tablette électronique. Elle aurait tenté de garder des preuves de ce qu’elle avait trouvé en prenant des captures d’écran pour les montrer aux policiers, qui ont par la suite pris des captures d’écran.
La défense a toutefois demandé à la juge Hélène Fabi d'exclure ces éléments de preuve, présentés par la Couronnem lors du procès. En effet, Les policiers n’auraient pas eu de mandat pour récupérer ces images, soutient-elle.
«La défense allègue une violation à la Charte et demande à la cour de déclarer inadmissible notre preuve ou du moins une partie de notre preuve. Ça pourrait en quelque sorte compromettre la culpabilité de M. Corriveau, mais nous ne sommes pas rendus là. La cour pourrait rejeter en totalité ou en partie la requête. Nous sommes confiants et cette requête est vivement contestée», a fait savoir la procureure Marie-Josée Guillemette.
La juge Hélène Fabi devra ainsi statuer sur l’admissibilité des preuves avant de poursuivre le procès.
Lors du témoignage de l'ex-conjointe, on a également appris que M. Corriveau menait une double vie sur les réseaux sociaux. Il aurait utilisé un faux profil, avec lequel il aurait leurré plus de 300 victimes selon elle. Cette dernière aurait trouvé des discussions inappropriées avec de jeunes filles.
D’autres témoignages sont attendus ultérieurement lors du procès.
Voyez le compte-rendu de Dominique Côté ci-contre.