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Le jeu d’horreur multijoueurs Dead by Daylight, développé par le studio montréalais Behaviour Interactif, est l’un des plus populaires sur la planète dans sa catégorie avec plus de 50 millions d’utilisateurs.
«L’univers de Dead by Daylight est un métavers, ce qui nous permet d’avoir des personnages créés ici, mais aussi des personnages de licences», a expliqué Dave Richard, le directeur créatif du jeu.
Le chef des partenariats de Behaviour Interactif Mathieu Côté ne s’en cache pas: le succès fulgurant de Dead by Daylight a littéralement changé l’entreprise.
«Lorsqu'on a lancé Dead by Daylight en 2016, nous étions environ une trentaine à travailler là-dessus. Aujourd’hui, nous avons plus de 350 personnes qui travaillent chaque jour sur le projet», a-t-il précisé.
Des personnages qui se font empaler sur des crochets à viande, d'autres qui se font couper à la machette, les scènes sanglantes et graphiques du jeu ne manquent pas.
Mais jusqu’à quel point peut-on pousser l’horreur? Dave Richard et son équipe se sont penchés sur le sujet.
«Il y a définitivement un maximum vers lequel on veut aller. Par exemple, on s’est dit qu’il n’y aurait pas de violence faite aux enfants dans le jeu parce que ça ne faisait pas partie de nos valeurs», a illustré le directeur créatif.
S’il mentionne que l’avis des joueurs est toujours considéré dans ce qui sera choisi d’être présenté dans le jeu comme scènes sanglantes ou personnages horrifiques, M. Richard se laisse le dernier mot.
«Des fois, c’est plus intéressant de dépasser une certaine limite et d’offrir aux joueurs quelque chose qu’ils veulent voir même si certains ont une sensibilité contre», a-t-il mentionné.
Pour plus de détails, voyez le reportage de François Breton-Champigny ci-contre.