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La politique au féminin, malgré l'hostilité

Des candidates aux élections du 3 octobre 2022 doivent endurer insultes et menaces violentes.

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De plus en plus de femmes choisissent de faire carrière en politique Cette année, un nombre record de femmes se présentent aux élections provinciales.

En 2022, un nombre record de femmes se présentent aux élections provinciales — une bonne nouvelle pour l'égalité des sexes en politique. La mauvaise nouvelle: ces femmes doivent endurer insultes et menaces violentes pour mener à bien leurs ambitions politiques.

Le phénomène de l'intimidation envers les politiciennes existait déjà, mais selon ce que certaines candidates ont indiqué en entrevue avec Noovo Info, le phénomène commence à déborder de la sphère des médias sociaux.

«Je sens un mal-être dans la société et une peur grandissante. Avant c’était sur les réseaux sociaux, maintenant on sent que ça va un peu plus sur le terrain», constate Joëlle Boutin, candidate caquiste dans Jean-Talon, en citant l’exemple de Marwah Rizqy

Alors qu'elle était enceinte de huit mois, la députée libérale sortante Marwah Rizqy a révélé être la victime des menaces de mort.

«Les gens que je rencontre en personne sont gentils avec moi. Sur les médias sociaux, c’est autre chose. J’ai commencé à recevoir des insultes», tempère Julie White, candidate du Parti libéral du Québec (PLQ) dans Jean-Talon. «On me dit que je suis nounoune, que je devrais aller me maquiller, que je devrais être en congé le 3 octobre.»

Reportage à voir dans la vidéo.

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