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Pourtant, les parents de jeunes anglophones avaient un accès extrêmement limité aux services d’orthophonie du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l'Estrie - Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CIUSSS Estrie - CHUS).
«Ce service est développé du côté des francophones depuis longtemps, mais il y avait un gros manque pour la clientèle anglophone. Il y avait peut-être l'équivalent d'une demi-journée par semaine», a expliqué l'orthophoniste Myrian Fisch du CLSC - CIUSSS de l'Estrie.
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En raison du manque de services disponibles, certaines familles n'allaient plus consulter et cela pouvait se répercuter sur le développement de l'enfant.
«Les gens savaient qu'il n'y avait rien donc ils ne consultaient plus. On veut que les gens soient conscients qu'il y a un service disponible maintenant», a ajouté Mme Fisch. «Quand les enfants ont des difficultés de langage en bas âge, il y a souvent des répercussions. [...] C'est important d'agir tôt»
Deux postes d’orthophonistes à temps plein ont été créés au CLSC - CIUSSS de l'Estrie pour répondre à la demande et aider les enfants anglophones de 5 ans et moins, qui ont un retard dans le développement du langage. C'est le cas d'Anna Murphy, qui parle le français et l'anglais. Elle vient «pratiquer la langue pour l'école».
«Au niveau de son développement, on voit déjà une bonne amélioration avec sa confiance et on voit qu'elle va être prête pour socialiser avec de nouveaux amis», a raconté son père, Ryan Murphy.
Ce dernier conseille à d'autres parents de ne pas hésiter à faire les démarches nécessaires pour leurs enfants. «Il y a une amélioration très rapide avec les services qu'on reçoit», a ajouté le père.
Voyez le reportage d'Alexandra Paré ci-contre.