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«Quand nous sommes arrivés à Chicoutimi, nous étions très reconnaissants des gens qui nous ont aidé parce que c’était beaucoup. C’est très difficile de comprendre quelque chose quand tu arrives dans un autre pays. Ici au Saguenay, tout le monde parle français», a expliqué la mère de famille, Yulia Pavlenko, en entrevue.
Malgré la barrière de la langue, ils ont réussi à s'intégrer au sein de la communauté du Saguenay–Lac-Saint-Jean. On les a aidé à s'installer, à chercher un appartement, à avoir accès à certaines ressources et même à trouver un emploi.
«Il fallait trouver un pédiatre pour s’occuper des enfants parce qu’il fallait que les enfants soient vus avant d’entrer à une garderie ou à l’école. Puis, le papa s’est trouvé un emploi qu’il fait après ses cours de francisation», a raconté Sylvie Boissonneault.
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«Tout le monde s’est impliqué. On s’est dit qu'il fallait réussir de les rendre autonomes le plus rapidement possible», a précisé Yvon Temblay.
Depuis leur arrivée, la famille Pavlenko suit des cours de français et en l'espace de quelques mois, leur niveau s'est nettement amélioré.
Entre le travail, les cours de français et la vie familiale, leur quotidien est très chargé. «Les efforts qu’ils font, c’est épouvantable», a lancé Mme Boissonneault.
«Ce n’est pas facile parce que nous avons qu’un jour par semaine pour notre famille», a confié la mère de famille ukrainienne.
Malgré tout, Mme Pavlenko garde espoir de pouvoir revenir un jour dans son pays.
«Je ne veux pas dire que je veux rester ici pour toujours parce que c’est difficile pour mon cœur», a-t-elle conclu, avec l'émotion.
Voyez le reportage de Marc-Antoine Mailloux ci-contre.
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