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En arrivant au poste de Stanstead, situé au bout de l’autoroute 55, le directeur du district de l’est, Miguel Bégin, nous accueille avec ses agents.
«Je peux témoigner du travail des milliers d’agents […] et je suis très heureux du travail qui se fait ici à la frontière», martèle M. Bégin, précisant qu’il ne souhaite pas faire de politique au cours de la visite.
Les agents frontaliers utilisent une gamme d’outils pour effectuer leur travail, passant des vérifications des véhicules dans un endroit séparé des contrôles réguliers, des machines d’imagerie à rayon X et des chiens renifleurs.
Dans son bilan 2024, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) rapporte avoir saisi 1191 armes prohibées, effectué 3672 saisies de drogues illégales et récolté plus de 8,6 millions de dollars en devises. Le Québec compte 87 points de services terrestres et partage plus de 800 kilomètres avec les États-Unis.
Les critiques du président américain ne semblent pas gêner le directeur du district. Depuis le début de la guerre économique avec les États-Unis, les relations avec les agents du côté américain demeurent inchangées, insiste-t-il. Les deux agences frontalières collaborent toujours activement.
Les critiques de Donald Trump, particulièrement sur l'entrée de fentanyl dans son pays, demeurent infondées. Toutefois, les agents canadiens, de leur côté, affirment intercepter régulièrement des armes à feu.
«Chaque année on aperçoit une quantité appréciable d’armes à feu […] on effectue des contrôles de façon rigoureuse et on va continuer de le faire», lance M. Bégin.
Rappelons que le Canada a annoncé un plan de 1,3 milliard de dollars pour sécuriser davantage la frontière, en ajoutant notamment des drones et des hélicoptères.