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Mais est-ce que le sport est sécuritaire? La mort d'un cycliste à Bromont au début du mois de juillet suite à une chute à vélo, dont une enquête doit éclaircir les causes, ramène des questionnements quant à la pratique de ce sport.
La présidente du club de vélo de montagne Dalbix de Sherbrooke, Geneviève Masson, ne le cache pas: le vélo de montagne est un sport qui comporte des risques. Même son de cloche du côté de Arnaud Lombard-Dionne de Vélo-Québec. Toutefois, il rappelle que la sécurité en vélo de montagne est une responsabilité partagée entre les cyclistes et les gestionnaires de sentiers.
Les cyclistes doivent s'aventurer dans des sentiers qui correspondent à leur niveau de compétences. De leur côté les gestionnaires doivent s'assurer d'offrir « des sentiers bien entretenus, d'avoir dans certains cas une patrouille ou du moins des panneaux d'urgence pour pouvoir intervenir rapidement».
Au club de vélo Dalbix, les blessures sont la plupart du temps mineures. Geneviève Masson rapporte surtout des coupures, des égratignures et des ecchymoses.
Quelques rares poignets cassés peuvent survenir. «On sait exactement dans la montagne où ces blessures-là arrivent, donc on gère le risque, on n'amène pas nos groupes dans ces zones», explique la présidente qui pratique elle-même le vélo de montagne depuis une vingtaine d'années.
Pour Katherine Bergeron, chiropraticienne, le vélo de montagne apporte bon nombre de patients dans sa clinique. Les traumas sont variés; des fractures du sternum, du poignet, de la clavicule, des entorses et des commotions cérébrales. C'est sans compter les personnes qui viennent consulter pour des douleurs non reliées à des chutes mais plutôt à de mauvaises postures sur le vélo.
Pour limiter les risques de blessures, le club Dalbix et Vélo-Québec encouragent les gens à se doter de protège-coudes, de protège-genoux ou d'un plastron s'ils en ressentent le besoin. Des cours au sein d'une école de vélo de montagne assurent aussi les compétences de base pour s'aventurer dans les divers sentiers. Enfin, Vélo-Québec recommande de ne jamais être seul dans les sentiers.