Grâce à un regroupement d’organismes de défense des droits des locataires, un nouvel outil est désormais disponible en ligne afin de repérer l’hébergement illégal offert sur des plateformes comme Airbnb.
Le site internet dénommé abasairbnb.org recense toutes les offres de location en temps réel afin de contrer le surtourisme au détriment des locataires à la recherche d’un logement et mesurer l’impact des plateformes sur le parc locatif québécois.

«Ce surtourisme empiète vraiment sur notre parc immobilier, notre parc locatif. Et ça a des conséquences extrêmement graves sur les locataires, mais aussi pour le développement de certaines régions», a lancé Cédric Dussault, co-porte-parole du Regroupement des comités logement et des associations de locataires du Québec (RCLALQ).

Selon le site web, 10,3% du site locatif est en location sur Airbnb dans le Vieux-Montréal. Et en ce qui concerne le quartier du Plateau-Mont-Royal, 1700 logements sont proposés sur Airbnb, ce qui représente 2,7% du parc locatif, et ce, en pleine crise du logement.
Interrogés par Noovo Info, des résidents encouragent d’ailleurs le gouvernement à encadrer davantage les annonces sur Airbnb.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet dans la vidéo.

