Malgré la crise que traverse actuellement le Parti libéral du Québec (PLQ), Pablo Rodriguez demeure persuadé qu'il sera premier ministre au terme des élections de 2026.
«Je suis convaincu que je vais être premier ministre au mois d’octobre prochain. Les Québécois cherchent une alternative», a-t-il lancé à la fin d'un long entretien sur les ondes de Noovo Info, vendredi.
Interrogé sur sa décision de mettre en demeure le Journal de Montréal, le chef du PLQ soutient qu'il est temps «d'arrêter de ternir la réputation des politiciens, simplement parce que ce sont des politiciens».
En entrevue sur les ondes de Noovo Info vendredi, M. Rodriguez a d'ailleurs confirmé être prêt à aller en cour face au Journal de Montréal si ce dernier n'acceptait pas ses demandes.
M. Rodriguez assure qu'il ne souhaite pas que les sources de l'article du Journal de Montréal soient dévoilées au grand public et soutient que le parti sait que les médias doivent protéger leurs sources.
Il demande trois choses: que le Journal de Montréal communique les noms des personnes impliquées directement au PLQ, qu'on lui transmette les numéros de téléphone associés et qu'on lui explique la démarche journalistique avant la publication pour vérifier la véracité des textos allégués.
«On a détruit des carrières, des familles. Il y a des responsabilités de la part des politiciens et des médias.»
M. Rodriguez martèle que personne dans son entourage n'aurait payé des membres afin qu'il vote pour lui lors de la course à la chefferie libérale. S'il y a bel et bien un coupable, qu'on retrouve la personne et qu'elle paye le prix, a-t-il ajouté. «S’ils ont fait quelque chose de mal, nous on va s’en occuper.»
«Sur la base d’allégations non fondées anonymes, on détruit la vie de gens, je ne l’accepte pas», a-t-il réitéré.
«Deux femmes en qui j'ai toujours fait confiance»
M. Rodriguez déplore la dispute entre Geneviève Hinse et Marwah Rizqy et affirme que «ce qui est arrivé demeure incompréhensible».
Le chef libéral tend d'ailleurs la main à Mme Rizqy et souhaite la rencontre face à face afin de clarifier la situation. «On n’a pas besoin d’avocats», a déclaré celui qui dit connaître la députée libérale depuis plus d'une décennie.
«J’ai une pensée pour elle, pour le caucus et tout le monde. C’est difficile pour tout le monde.»
M. Rodriguez a d'ailleurs évité quelques questions quant à ce conflit, affirmant ne pas être au courant de toute la saga, notamment en ce qui a trait aux manquements allégués de Mme Hinse.
«Je n'ai pas vu le document de Mme Hinse, je n’embarquerai pas dans ces discussions entre ces deux femmes, deux femmes fortes en qui j’ai toujours fait confiance.»
À voir dans la vidéo.
