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Consommation accrue d'alcool: des conseils pour atténuer les impacts sur la santé

C'est connu, l'alcool coule parfois à flots durant les vacances.

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Consommation accrue d'alcool: des conseils pour atténuer les impacts Consommation accrue d'alcool: des conseils pour atténuer les impacts

C'est connu, l'alcool coule parfois à flots durant les vacances. Mais il faut faire attention parce qu'une consommation plus élevée d'alcool a des répercussions sur notre corps et aussi notre cerveau, notamment au niveau de l'anxiété.

Alors que les vacances de la construction battent leur plein, la Santé publique de la Mauricie souhaite sensibiliser la population à cet égard.

«Ça a des impacts sur le foie, sur le corps à long terme et à moyen terme de l'alcool, rappelle le médecin-conseil de la Santé publique Samuel Blain. Mais de plus en plus, on reconnaît qu'il y a des problématiques de santé mentale.»

En effet, une personne sur trois qui consomme de façon modérée est à risque de développer des problématiques de santé mentale, soit un trouble anxieux ou un trouble dépressif. «Ça peut faire des palpitations, ça peut faire des sueurs, des pensées qu'on n'est pas capable dans notre tête», illustre l’étudiante en médecine Alexane Gagnon.

«Ça peut être aussi des tremblements. En fait, tout symptôme anxieux peut se manifester après une consommation d'alcool.» Alexane Gagnon, étudiante en médecine

Une personne sur deux qui se présente à l'urgence pour des problématiques anxieuses, donc une crise de panique ou autre, aura consommé récemment de l'alcool ou de la drogue, poursuit le Dr Blain.

Éduc'alcool a quelques recommandations compter ses verres : alterner entre une boisson alcoolisée et une non alcoolisée, se donner une limite et prendre un verre d'eau pendant la période estivale.

Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.