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Si la majorité des gens s’entendent pour dire que l’allègement de la TPS a été une bonne chose pour la clientèle – qui a fait quelques économies -, elle aura été plus difficile pour les commerçants.
Bruno Mecatti, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Sherbrooke, cite en exemple les commerçants qui ont dû faire appel à des entreprises spécialisées pour faire les changements au niveau de leurs caisses et de leurs modules de paiement.
«[…] Pour ceux, c’était des frais de plus, donc je pense qu’eux ont probablement été perdants dans cette affaire-là», estime M. Mecatti.
Certains commerçants soulignent que les changements qui ont dû être apportés pour répondre à la demande du congé de TPS décrété par Ottawa n’étaient pas «clé en main» et que le processus n’a pas été si simple causant parfois du stress.
D’autres commerçants ont remarqué très peu de changement au niveau de l’achalandage dans leur commerce ou boutique, certains soulignant que souvent «la clientèle n’était pas au courant du congé de TPS».
Si d’autres commerçants ont bel et bien remarqué une hausse de l’achalandage dans les dernières semaines – notamment dans les restaurants -, il est difficile d’associer le tout directement au congé de TPS.
Les détails dans le reportage de Laurence Frappier.