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Des centaines de manifestants, dont certains venus de l'extérieur de la région, ont répondu à l'appel du collectif Mères au front dimanche pour exprimer de nouveau leurs inquiétudes par rapport aux émissions de contaminants toxiques de la part de l’entreprise productrice d’anodes de cuivre.
«Rouyn-Noranda est encore une zone sacrifiée et la population est fatiguée de se battre seule et de sentir que leur tragédie n’est pas entendue. C’est pour ça qu’on a répondu à l’appel des citoyens, pour les appuyer», indique l’une des instigatrices du mouvement, Anaïs Barbeau-Lavalette en entrevue avec Marie-Claude Paradis-Desfossés au bulletin Noovo Info 17.
«Si on permet au gouvernement de se mettre à genoux devant une multinationale multimilliardaire qui achète le droit de polluer et donc d’empoissonné une partie de la population québécoise, ça veut dire qu’on le permet partout ailleurs», soutient-elle.
Selon Mme Barbeau-Lavalette, l’idée n’est pas de dire qu’il faut fermer l’usine. L'objectif est plutôt qu'il n'y ait plus de traitement de faveur entre les entreprises et le gouvernement et que celui-ci écoute et respecte les règlementations émises par les scientifiques concernant les émissions de contaminants toxiques.
Voyez l’entrevue avec Anaïs Barbeau-Lavalette dans la vidéo.