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Et la colère des Canadiens contre les tarifs du président Trump pourrait détourner encore davantage la clientèle du fabricant automobile.
«Les agissements d’Elon Musk ont un impact direct quant au désir d’achat du produit Tesla. Il y a une grogne populaire qu’on perçoit auprès du grand public», relève le PDG de la Corporation des concessionnaires automobiles, Ian Sam Yue Chi, rencontré au Salon de l’auto de Québec.
Le professeur à la Faculté d’administration de l’Université Laval Yan Cimon tire un constat similaire. Pour lui, le désaveu envers la marque est en partie imputable aux «frasques» du président américain Donald Trump, que côtoie Elon Musk, et de ses «prises de position en faveur de l’extrême droite».
M. Cimon va jusqu’à parler de «désertion» en ce qui concerne l’intérêt pour Tesla. «On ne voit pas comment actuellement Tesla peut facilement faire l’acquisition de nouveaux clients qui auraient le même niveau de fidélité», fait-il valoir.
Sur le terrain, au Salon de l’auto de Québec, les avis sur Tesla et son propriétaire varient. «Je pense qu’il a fait une erreur en se dirigeant vers la politique. Ça va lui coûter des sous, je pense bien. C’est sûr que ça ne le dérangera pas», mentionne un client.
«Ce n’est pas Elon Musk qui vend les chars. C’est un conseil d’administration qui fait des chars pour vendre des chars, qui appartiennent en grande partie à Elon Musk. S’il peut revenir sur terre, tant mieux, mais ce n’est pas ça qui va m’empêcher d’acheter une Tesla», exprime un autre.
Ian Sam Yue Chi rappelle d’ailleurs que Tesla est loin d’être la seule option en termes de véhicule électrique. «Je dois dire qu’il y a de beaux produits électriques dans une multitude de marques», lance-t-il.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.