Début du contenu principal.
À lire également:
«On ne se cachera pas que ce sont des problèmes chroniques, a lancé la co-présidente de la communauté de pratique des médecins en CHSLD, Dre Sophie Zang, sur les ondes de Noovo Info. On parle du parent pauvre, donc le fait que les CHSLD étaient sous financés.»
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-contre.
Dans le but d’améliorer les services en santé, le rapport suggère, entre autres, l’élaboration transparente et la mise à l’essai d’un plan de gestion sanitaire, le rehaussement des capacités du système de santé par l’entremise des ressources humaines et financières.
Malgré la publication de ce rapport, Dre Zang s’est dite inquiète pour la suite des choses.
«Ma plus grande inquiétude, c’est qu’est-ce qu’on va faire avec toutes ces informations-là, car on a plusieurs recommandations. C’est l’implantation de ces recommandations-là qui m’inquiète pour le futur, que je vais suivre de très près», a-t-elle expliqué.
Malgré l’expérience antérieure, «le Québec ne s’était pas bien préparé pour affronter une crise sanitaire», avait conclu Joanne Castonguay.
Afin de ne pas répéter les erreurs du passé, Dre Zang a proposé une solution.
«Une meilleure représentation de la voix des ainés, affirme-t-elle. Par exemple, à la santé publique et au ministère de la Santé. Donc, avoir des experts de ces milieux-là, qui peuvent vraiment porter la voix des proches aidants, des résidents en CHSLD et du personnel de santé pour justement, lorsqu’il va y avoir d’autres crises, que lorsqu’on va prendre des décisions qui vont affecter la qualité de vie de ces personnes, qu’on prenne en compte la réalité terrain.»