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Les dirigeants de l’aéroport de Montréal (ADM) ont fait face à des citoyens inquiets jeudi qui s’opposent à l’agrandissement, craignant qu’il détruise plus de 100 hectares de marais et de forêts urbaines dans un secteur hautement minéralisé.
Ce territoire abrite une biodiversité exceptionnelle, dont des dizaines d'espèces en péril comme le papillon monarque, affirme le groupe.
«Cette vision de croissance infinie sur une planète aux ressources limitées, c'est une vision à court terme qui ne peut pas durer», a rapporté Nathalie Ainsley, porte-parole du mouvement Mères au front.
Les dirigeants de l’aéroport, eux, veulent pouvoir répondre à la demande, alors que le nombre de vols est en croissance.
On note d’ailleurs une augmentation de 6% des vols par rapport à l’an dernier, où 22 millions de voyageurs ont transité à l’aéroport. Le chiffre devrait notamment augmenter dans les prochaines décennies pour atteindre 45 millions de voyageurs.
«Nous, on se développe en fonction des données qui nous sont présentées par les compagnies aériennes», a justifié Yves Beauchamps, président-directeur général de l'aéroport de Montréal, qui souligne que l’aéroport est là pour «répondre à la demande».
À voir dans la vidéo.