Le premier ministre du Québec, François Legault, a réagi à la déclaration du chef du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Fady Dagher, qui a révélé au média L’Orient-le-Jour qu’il portait un chapelet sous son uniforme.
Aux yeux de M. Legault, porter un symbole religieux n’étant pas visible ne représente «pas un problème».
La Loi sur la laïcité exige pourtant que des personnes en position d’autorité, dont les agents de la paix, «ne peuvent pas porter de signes religieux durant l’exercice de leurs fonctions». Aucune spécificité quant à la discrétion du port de signes religieux ne semble présente sur le site du gouvernement.
«Est-ce que la loi pourrait être plus claire? Peut-être, mais à un moment donné, on a le droit de se servir du gros bon sens.»
De son côté, le SPVM a confirmé que M. Dagher allait retirer son chapelet de saint Charbel, un prêtre libanais historiquement connu, dans le cadre de ses fonctions.
Lors d’un entretien avec L’Orient-le-Jour, le chef de police du SPVM, d’origine libanaise aurait mentionné qu’il était une personne très croyante et pratiquante.
Avec la collaboration d'Emmanuel Leroux-Nega pour Noovo Info.
