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Portes arrachées, odeur nauséabonde, objets hétéroclites sur le sol et dégâts importants dans la résidence ont surpris la propriétaire, qui a immédiatement contacté le 911.
«C’était dégueulasse, j’avais envie de vomir», a lancé d’emblée Mme Pasheva à Noovo Info.
«Je n’ai pas dormi de la nuit.»
Outre les odeurs d’excréments et les objets, les locataires ont bloqué les sources d’alimentation en mazout et ont enlevé les extincteurs de fumée.
«On pensait qu’il y avait un cambriolage, car la maison était à l’envers. Il n’y avait pas de chauffage, il faisait -6 degrés dans la maison», a déploré Mme Pasheva.
Comment peut-on commettre une telle chose? Selon la propriétaire, il s’agit d’un enjeu lié à la santé mentale.
«J’ai toujours essayé de les aider. J’ai fait de mon mieux, mais je ne peux plus continuer», a-t-elle avancé.
C’est pourquoi elle a planifié une rencontre avec le Tribunal administratif du logement le 5 avril dans l’espoir d’expulser son locataire.
Mme Pasheva dit également s’être plainte à maintes reprises aux inspecteurs de la Ville de Brossard, qui affirment être très actifs dans le dossier.
Aux yeux du président de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec, Éric Sansoucy, il s’agit d’une situation très compliquée pour la propriétaire.
«Ce qui nous retient, c’est qu’on sait que ces gens-là vont se retrouver à la rue», a-t-il expliqué à Noovo Info.
Et M. Sansoucy tient à préciser que la majorité des propriétaires ne sont pas sans cœur et ne veulent pas en arriver là avec un locataire en difficulté.
«Il faut faire la distinction avec le propriétaire traditionnel et le rénovicteur qu’on voit dans les médias», a-t-il conclu.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.