Début du contenu principal.
La vidéo, présentée sous la forme d’une publicité télévisuelle de trois minutes, est actuellement virale sur les réseaux sociaux.
«Le film, j’étais complètement bouleversée de voir à quel point ils avaient réussi en seulement trois minutes, juste avec l’appel, c’est ça qui me casse. […] C’est vraiment ce qui était le plus réaliste», mentionne Judith Morin, la mère de Juliette à Noovo Info.
En entrevue, la jeune Juliette a expliqué que la tumeur prenait le contrôle de ses émotions.
«De temps en temps, j’avais des fous rires pour rien, je pleurais pour rien et souvent j’étais fâché sans raison et mes émotions n’avaient pas vraiment rapport», révèle-t-elle au micro de Noovo Info.
Le Dr Alexander Weil, neurochirurgien au CHU Sainte-Justine, explique que Juliette avait connu beaucoup de crises d’épilepsie depuis sa naissance.
«On avait calculé qu’entre sa naissance et l’âge de six ans, elle avait fait plus de 12 000 crises dans sa vie. Et cette tumeur-là était logé dans l’hypothalamus, ce qui est comme le braker de la maison, mais pour le corps humain», mentionne-t-il.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.
Les médecins spécialistes du CHU Sainte-Justine ont pu procéder à l’opération sur la jeune Juliette grâce à un équipement hyper sophistiqué financé par les donateurs du fond du CHU.
«On a procédé au traitement de sa tumeur avec un appareil laser. Avec ce laser on a pu guérir son épilepsie premièrement, mais on a également préservé toutes les fonctions autour», indique le Dr Alanxander Weil.
«C’est un miracle. C’est sûr que les émotions sont là quand elle arrive en me disant "mamie elle est partie mon orange je te la donne"», mentionne Louisette Morin, grand-mère de Juliette.
La mère de la jeune Juliette mentionne que sa fille était devenue une enfant complètement différente seulement 24 heures après l’opération.
«Je vois ça comme une grande chance pour moi de m’avoir fait opérer et qu’aujourd’hui je suis toujours ici avec ma famille et à l’école», a souligné Juliette.
«Mon rêve un jour ce serait d’être prof de danse», ajoute-t-elle.