Début du contenu principal.
Le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, demande à la population d’élire un quatrième député dans sa formation afin de continuer le travail qu’il accomplit présentement, soit de demander des comptes face à un gouvernement qui manque parfois de transparence, selon lui.
Voyez l’entrevue du chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, avec la cheffe d’antenne de Noovo Info Lisa-Marie Blais dans la vidéo liée à l’article.
Selon M. St-Pierre Plamondon, François Legault a retenu de l’information lors du dernier scrutin, dans les dossiers du troisième lien et du REM de l’Est.
«Je trouve que c’est un modus operandi qui revient souvent avec ce gouvernement. Comme parti d’opposition, c’est mon rôle de demander de la transparence», a-t-il affirmé.
Questionné quant au nouveau rôle d’analyste chez LCN de la député démissionnaire de Jean-Talon, Joëlle Boutin, Paul St-Pierre Plamondon admet qu’il ressent un certain inconfort.
«Si vous me posez la question, je vais minimalement dire que j’ai un inconfort quand je vois la personne qui a généré cette partielle et les coûts qui vont avec, 600 000$, commenter la valeur de la candidature du PQ», a-t-il laissé tomber.
M. St-Pierre Plamondon est père de trois jeunes enfants. Il entend, du mieux qu’il le peut, un Québec qui aura évolué sur certains aspects. Selon lui, cette transformation passe notamment par l’indépendance de la province.
«Ce que j’ai toujours aimé du Québec, c’est le sentiment de sécurité et de bienveillance entre les gens, a-t-il indiqué. L’intention du PQ, c’est de sortir le Québec d’un ensemble, qui est le Canada, qui ne respecte pas la langue française, qui nous condamne à un déclin linguistique, qu’on vit en ce moment.»
Selon lui, le Québec serait «capable de faire de meilleurs choix que ceux imposés par Ottawa».
L’arrivée de Paul St-Pierre Plamondon à la tête du PQ semble avoir quelque peu revigoré la formation politique. Il est cependant trop tôt pour celui-ci d’avoir le sentiment du devoir accompli.
Son utilité pour la société pourrait se transposer par un impact positif sur le déclin de la langue française, sur les enjeux environnementaux et sur le bien-être des enfants.
«Si un jour, on me donne la chance d’avoir de l’impact là-dessus et que je peux sortir de la politique avec la satisfaction d’avoir eu un impact positif sur le Québec, j’aurai coché ce que je voulais faire», conclut le chef du Parti québécois.
Pour l'entrevue intégrale, visionnez la vidéo liée à l'article.