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«J’ai juste pas de mots. [À Cuba] si tu penses de quoi qui n’a pas de sens pour le régime, tu ne le dis pas. Si tu le dis, tu vas avoir du trouble. Tu vas aller en prison, tu vas te faire donner une amende», raconte l’homme de 30 ans.
À son arrivée au Québec, c’est surtout la température qui a choqué Alex. Il est en effet passé d’une température de 30 degrés Celsius à une température atteignant les -30 degrés.
L’apprentissage du français a également été quelque peu fastidieux, alors qu’il a suivi pendant près de 10 mois un programme de francisation. «J’étudiais le français, mais quand j’embarquais dans l’autobus, ou dans la vie de tous les jours, ce n’était pas la même chose, se souvient-il. J’entendais les gens parler et je ne comprenais pas. [Je me disais que] ce n’était pas ce que je voyais à l’école!»
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À l’occasion des prochaines élections provinciales, Alex va pouvoir vivre une première. «C’est la première fois que je vais voter et que ça va servir à quelque chose. [À Cuba] tu ne votes pas pour le président, tu votes pour des candidats dans ta municipalité, mais ça ne sert à rien, c’est déjà décidé», explique-t-il.
«C’est comme la première fois que j’ai l’impression que [mon vote] va servir à quelque chose.»