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Ce festival urbain met en avant l’art et la culture des afro-descendants.
«C'est un événement plus urbain qu’autre chose. En plus, [cet événement permet de] diffuser les artistes afro-descendants, parce qu’on trouve qu’il n’y a pas assez de diffusion de nos artistes à Montréal et, en général au Québec. De plus, il y a des artistes émergents», a expliqué Marjorie Villefrance, directrice générale de la Maison d’Haïti au bulletin Noovo Le Fil Week-end.
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De plus en plus d’artistes haïtiens s’exportent en dehors de nos frontières. C'est le cas de Wesli, un artiste vivant à Montréal depuis 2001.
«Montréal est une place qui a beaucoup d’inspiration et qui a beaucoup de productivité. Il y a beaucoup de place pour tout ce monde à l’international alors qu’il n’y a pas nécessairement de la place ici. J’ai trouvé ma place à l’international. Ça veut dire que des artistes comme moi, qui œuvrent à Montréal et qui aiment cette ville, [....] on peut essayer de s’exporter, c’est possible», a ajouté l'auteur-compositeur-interprète et directeur de label.
D'origine haitienne, Wesli accorde une certaine importance à sa culture.
«La culture est une manière de communiquer. C’est beaucoup plus simple que la politique ou que de parler d’argent. [..] Aussi, il y a beaucoup de cultures qui ont des points communs entre eux. C’est un moyen simple, où les gens trouvent un terrain commun, où l'on peut s’unir et rester ensemble», a-t-il fait savoir sur nos ondes.
Voyez l'entrevue complète avec l'animateur Meeker Guerrier au bulletin Noovo Le Fil Week-end.