Comme plusieurs autres municipalités au Québec, Stanstead a vu fermer sa succursale de la Société des alcools du Québec (SAQ), une décision qui fait de nombreux mécontents.
«Je ne suis pas satisfait de ça. Maintenant il faut aller à Magog ou à Coaticook pour avoir notre vin ou notre boisson», déplore un résident de Stanstead interrogé par Noovo Info.
Le maire de Stanstead Jody Stone se dit fâché que la SAQ ait pris une telle décision sans même consulter le milieu et craint un effet domino sur les commerces avoisinants.
«C’est un moteur économique, ça amène du monde dans notre région, dans notre municipalité, ça a un impact sur les autres commerces, comme l’épicerie ou les restaurants», a partagé M. Stone.
Une crainte partagée par la propriétaire du Marché Tradition.
«On va être obligé d’aller à Magog et tant qu’à être à Magog, on peut faire l’épicerie là. C’est sûr que ça va nous toucher. En plus, on ne peut rien faire, c’est un monopole […], c’est frustrant», a souligné Nadine Boutin.
La SAQ a répondu par écrit : «Il est important de rappeler que la SAQ ne peut pas, à elle seule, faire battre le cœur d’un centre-ville ou d’une rue principale. La responsabilité de la SAQ est d’offrir des produits partout au Québec, là où les clients se trouvent.»
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«On n’est pas capable d’avoir les chiffres. C’est un monopole, ils ont décidé ça, that’s it, puis vivez avec : "on s’excuse"», déplore Mme Boutin.
La municipalité de Stanstead demande un moratoire sur les fermetures de la SAQ au Québec et une politique «plus sensible aux réalités régionales».
