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Mais le gouvernement réitère le même message depuis le début des rumeurs: il n’a pas l’intention d’abolir des postes. La réduction de l’édifice a été décidée en prenant en considération le télétravail.
Le syndicat n’adhère toutefois pas à cet argument. En regardant les plans, il a constaté qu’il y aura environ 500 espaces de bureau et selon son calcul, il en faudrait au moins 800 comptes tenus des 1400 employés qui travaillent en présentiel 40% de temps.
La ministre de l’agence du revenu national, Marie-Claude Bibeau dit, pour sa part, que c’est parce que son équipe a réorganisé les espaces de travail. Elle affirme qu’il y aura des salles prévues pour travailler, les bureaux seront partagés et que l’édifice pourra recevoir près de 2000 employés.
Pour le président du syndicat, il y a un enjeu de transparence.
«Pour qu’on ait à faire des sorties médiatiques en plus d’une demande d’accès à l’information pour que finalement nos élus réagissent, je trouve ça désarmant et inacceptable», a indiqué Julien Nobert, président du syndicat des employés de l’impôt à Noovo Info.
Il souligne que le dossier est beaucoup trop sérieux pour obtenir un «silence radio» de la part du gouvernement.
Pour sa part, la ministre Bibeau ne comprend pas pourquoi le syndicat a fait une demande d’accès à l’information. Elle dit que le syndicat possède un canal de communication direct avec les élus et elle soutient que le gouvernement n’a reçu aucune demande à ce sujet.
«On n’a rien à cacher, au contraire, on est très fier de ces nouveaux bâtiments qui seront aménagés au goût du jour», a-t-elle ajouté.
Voyez le reportage intégral de Valérie Gendron dans la vidéo.