Début du contenu principal.
Ils sont moins de 10 à pratiquer le métier de maître-chien au sein du SPVQ. — Jérôme de Champlain est sergent maître-chien dans le département depuis 2006.
Il en est à son quatrième chien. Sa partenaire actuelle s’appelle Maureen, une femelle berger allemand de 3 ans. Le lien entre le maître et son chien est primordial dans le métier. «Il faut que le chien ait une totale confiance en nous», dit-il.
Pendant son entraînement, le chien policier est exposé à différentes odeurs qu’il apprend à associer à une récompense, qu’il s’agisse de stupéfiants ou de douilles de cartouches d’armes à feu. En quelques instants, Maureen retrouve les douilles cachées par son maître sur le terrain.
Un chien policier peut avoir une carrière de sept à neuf ans au sein des forces. À sa retraite, il y a plusieurs scénarios. Il peut être adopté par un autre maître si son caractère et sa santé le permettent ou même conservé par son maître-chien.
De son côté, Jérôme de Champlain n’a jamais gardé un de ses anciens chiens. Ému, il se souvient avoir dû en faire euthanasier un. «J’ai beau être un grand gars à barbe, je pleure pareil.»
Entrevue à voir dans la vidéo.