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Revenant sur sa carrière politique, l’ex-députée de Taschereau écorche l'Assemblée nationale et Québec solidaire (QS). Des propos qui sont vivement démentis par ses anciens collègues.
Ce «lavage de linge sale en public» montre un manque de «discipline» et de «ligne de parti» chez QS, estime Marie-Eve Doyon.
Aux yeux de la chroniqueuse politique, si QS veut aspirer au pouvoir et être considéré comme un parti «sérieux», il devra ajouter des règles et des structures.
Selon Marie-Eve Doyon, ce règlement de compte en public n’est d’ailleurs pas surprenant de la part de QS, où les militants seraient «plus vocaux» que dans les autres partis.
«La discipline, la ligne de parti, ça n’existe pas vraiment à Québec solidaire. Il y a des sous-comités qui ont des idées divergentes.»
Parmi les solidaires qui ont critiqué les propos de Mme Dorion, on compte Louis-Philippe Boulianne. L’ancien collaborateur de Mme Dorion ayant dirigé les communications de sa campagne électorale, s’est dit attristé par ce qu’il a lu.
«Dans sa croisade contre le cynisme politique, Catherine cultive le mien. Elle se présente en victime, une David contre le Goliath de l’institution, alors qu’elle occupait à ce moment une des fonctions les plus privilégiées de notre société. Qui au Québec a plus d’agentivité qu’une députée de l’Assemblée nationale?», a-t-il écrit.
Le co-porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, dit quant à lui ne pas reconnaître ses collègues qui joueraient, selon Mme Dorion, un rôle de «tribun zombie, effacé, scripté, impropre à faire l’histoire».
«Je ne peux pas être d’accord avec une version de l’histoire qui réduit leur travail à une note de bas de page.»
Voyez le reportage de Simon Bourassa dans la vidéo.