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«Pour le moment, l’inquiétude est au même niveau qu’elle l’était en décembre pour nous», mentionne la biologiste et coordonnatrice provinciale à la surveillance et au contrôle de la rage, Marianne Gagnier.
La professeure de biologie de l’Université de Sherbrooke Fanie Pelletier indique quant à elle qu’il faudra attendre au mois d’avril avant d’avoir une meilleure compréhension de la situation. «À ce moment-ci de l’année, les ratons laveurs sont plutôt inactifs», précise-t-elle.
Il s’agit du premier cas de rage du raton laveur dans la province depuis 2015, selon le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. L'animal a été récupéré à environ 1,4 kilomètre de l'endroit où un cas avait été découvert au début du mois de décembre près de la frontière du Québec, soit dans la municipalité de Highgate, au Vermont.
Entre 2006 et 2009, alors que 104 cas de rage du raton laveur avaient été répertoriés, les mesures mises de l’avant avaient cependant permis d’éradiquer le virus.
Des mesures de prévention, comme des appâts vaccinaux, ont d’ailleurs déjà été entreprises. Plus de 1300 animaux sauvages ont également été analysés.
Mme Pelletier encourage par ailleurs les citoyens à faire leur part. «L’important, c’est la détection par les citoyens. Les gens qui voient des animaux qui auraient des comportements inhabituels sont appelés à informer le gouvernement, qui va venir faire un suivi», souligne-t-elle.
«Voir un raton laveur en pleine journée ou qui n’a pas peur d’un chien ou d’un humain, surtout à ce moment de l’année, c’est vraiment un comportement atypique.»
Marianne Gagnier rappelle également que le virus de la rage est aussi dangereux pour les humains. «Quand les symptômes apparaissent, la maladie est mortelle dans 100% des cas», prévient-elle.
Voici les consignes à suivre pour éviter les contaminations:
Si vous êtes propriétaire d'un animal domestique, consultez un vétérinaire pour :
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.