Le mot Ozempic est déjà sur plusieurs lèvres et voilà que des études tendent à démontrer que ce populaire médicament et ses variantes n’aideraient pas que pour le diabète et la perte de poids: on croit qu’il pourrait soigner de nombreuses dépendances.
Rémi Rabasa-Lhoret de l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) explique que, selon ces études, l’Ozempic peut avoir des effets «extrêmement positifs sur des aspects de santé mentale et d’addictions» comme la dépendance au jeu, à la pornographie, à la caféine, aux opioïdes et même aux achats compulsifs.
Les études démontrent également que le médicament réduit les chances de développer un cancer, ajoute le Dr Rabasa-Lhoret.
Le directeur de la Clinique Diabète apporte un bémol; ce médicament ne convient pas à tout le monde et peut même causer l’effet inverse.
«Ça ne veut pas dire que tout le monde tolère le médicament, ça ne veut pas dire que tout le monde doit avoir le médicament et qu’on doit oublier les conseils de mode de vie», a-t-il nuancé.
Le Dr Rabasa-Lhoret explique qu’une personne qui prend de l’Ozempic et qui a une perte d’appétit pourrait développer une autre dépendance pour compenser.
«Mais des patients nous disent que l’Ozempic a transformé positivement leur vie, a-t-il admis. Des patients plus heureux sont retournés au travail. C’est un médicament comme on en voit tous les dix ans et qui change la pratique.»
Le chercheur estime que la publicité de l’Ozempic a toutefois été trop rapide, si bien que des influenceurs font l’éloge du produit alors qu’ils ont plus de visibilité que les médecins.
Isabelle Montpas, diabétique de type 2, affirme que l’Ozempic a fait la différence dans sa vie.
Elle prévient que si une pénurie d’Ozempic survenait en raison de sa popularité, les diabétiques devraient être priorisés.
À voir dans la vidéo.
