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Le gouverneur de la Floride Ron DeSantis a dit que les dégâts causés par Hélène dans la région semblent être plus importants que les dégâts combinés d'Idalia et de l'ouragan Debby en août.
Daniel Tremblay, courtier immobilier québécois qui réside en Floride, se trouvait à Lakewood Ranch près de Sarasota lorsqu’Hélène a frappé.
Vivant dans les terres, il a été parmi les chanceux qui ont été épargnés par les ravages de l’ouragan.
«Ça s’est bien passé parce que je ne suis pas près de cours d’eau majeur comme le golfe du Mexique ou une grosse rivière. Mais tout près, dans la région de Sarasota, les îles comme Siesta Key, Longboat Key et Anna Maria sont encore fermées aux résidents, l’eau potable n’est pas revenue dans les maisons et on ne sait pas quand ça va revenir», a-t-il expliqué en entrevue avec Marie-Claude Paradis-Desfossés au bulletin Noovo Info 17.
M. Tremblay ajoute que dans la région de Saint Petersburg, il y a encore 162 000 personnes qui n’ont plus d’électricité. «On n’est pas à l’automne au Québec, ici il fait 34 degrés Celsius, sans électricité, pas d’air climatisé, pas d’accès aux réfrigérateurs pour la nourriture, c’est compliqué», dit-il.
Daniel Tremblay tient toutefois à rappeler que l’État de la Floride est habitué aux tempêtes tropicales et aux ouragans.
«Un ouragan de force 1 ou 2, en général on est correct, mais des catégories 4 ou 5 peu importe les protections qu’on met devant la maison, on va avoir de l’eau pour ceux qui sont près d’un point d’eau. Ce sont les types de constructions aussi, si on est avec une maison en bois ou une maison mobile, c’est plus risqué», a-t-il expliqué.
Pour l’entrevue intégrale, voir la vidéo.