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«Tout a débuté en décembre 2022, dans la douche. J’ai senti une petite bosse, grosse comme une amande peut-être. J’ai fait une biopsie du sein droit, où j’avais ma masse, mais aussi du sein gauche. À la mi-mars, j’ai reçu un appel disant qu’il fallait que j’aille au centre de cancérologie», raconte la femme de Vaudreuil-Dorion.
Peu après, le pire s’est confirmé: elle souffrait d’un cancer du sein «triple négatif», qui est incurable. Et en 2023, Mélanie a appris qu’elle avait des métastases au foie.
Malgré tout, elle est déterminée à se battre et a peut-être trouvé une forme de traitement, qui est toutefois dispendieuse.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo liée à l’article.
«J’ai trouvé un traitement qui est en Honduras, mais qui est affilié avec une clinique aux États-Unis», explique Mélanie. Pour défrayer ses dépenses, elle a jusqu’à présent amassé 60 000 dollars via un Gofundme lancé par deux de ses amies, mais elle aura besoin du double.
«Mélanie et moi on se connaît depuis plus de 30 ans. Ça a été ma première amie dans ma vie. Pour moi, c’est super important de la garder avec nous, elle est super présente dans ma vie et dans celle de mon enfant», confie Vicky Archambault.
Le conjoint de Mélanie, Marc, veut aussi la garder le plus longtemps possible en vie. «Je veux qu’elle reste le plus longtemps possible avec moi. Ça ne fait pas des années qu’on se connait, mais quand on s’est rencontré, pour moi ça a tout de suite été le coup de foudre. La complicité qu’elle a avec mon garçon, elle est inexplicable», lance-t-il.
Pour Mélanie, atteindre son objectif de financement représenterait «une petite tape dans le dos» dont elle a bien besoin. «Je mérite au moins un an de plus de qualité de vie, mais en ce moment, on ne me donne que quelques mois», laisse tomber Mélanie.
Alors que son départ pour le Honduras est imminent, la campagne de financement est toujours en vigueur.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.