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«Ça avance à pas de tortue, mais je pense quand même que ça avance un peu. [...] On est patient pour avoir ce qu’on veut», a dit une manifestante au micro de Noovo Info.
Soutenus par la population et des policitiens, les syndiqués du Front commun ont bravé le froid et demeurent motivés. Ils espèrent la conclusion d'une entente.
«Ce n'est pas parce qu’on n’a pas d'argent dans nos coffres qu’on va être voué à d’autres stratégies pour avoir de l’argent, mais c’est entre les mains du gouvernement», a souligné une autre grévistes.
«Les gens sont avec nous parce qu’ils comprennent qu’on est à bout. Ce qu’on fait pour nous, on le fait pour eux autres aussi», a affirmé un manifestant.
Parmi les grévistes, on retrouve une majorité de femmes, qui réclament du changement au niveau salarial et des conditions de travail.
«Ils nous niaisent depuis des décennies. Pourquoi? Parce qu’on est des femmes», a lancé une travailleuse participant au rassemblement.
«Parmi les employés du Front commun, 90% d’entre eux sont des femmes. C’est plus de la majorité des femmes qu’on souhaite appauvrir chaque année», a ajouté une autre manifestante à Noovo Info.
Cette troisième vague de grève durera jusqu'au 14 décembre. Si aucune entente n'est conclue, le Front commun déclenchera une grève générale illimitée en janvier.
Voyez le reportage de Cimon Charest.