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Pourtant, un changement de ton est déjà bien perceptible au 2, rue des Jardins, dans le Vieux-Québec.
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«Il y a quand même quelque chose d’intimidant, d’impressionnant. Il y a l’histoire qui est ici. Ce n’est pas l’Assemblée nationale, mais quand même. Il s’en est fait, des débats, ici; il s’en est pris, des décisions qui avaient de l’influence», confie d’entrée de jeu Bruno Marchand à notre journaliste, Philippe Couture. Un homme fier d’avoir été élu à la tête de la «plus belle ville du monde», un rôle qu’il dit accepter avec «beaucoup d’humilité».
Depuis son élection, ses discours réfèrent souvent à la notion de «dignité», et à l’importance d’une opposition qui «questionne», qui «s’oppose». Il a d’ailleurs donné un aperçu de cette importance en nommant, au comité exécutif, quatre membres associés issus d’autres formations politiques. Rappelons que sa formation politique, Québec forte et fière (QFF), est minoritaire autour de la table.
Plusieurs dossiers chauds s’annoncent à Québec en 2022, et le maire Marchand ne se défile pas lorsqu’interrogé par notre journaliste. À commencer par la question du tramway, projet en faveur duquel Bruno Marchand s’est prononcé durant la campagne électorale.
Le dossier fait beaucoup jaser, bien évidemment. Il promet qu’en janvier, un bilan sera fait sur l’avancement du projet.
En décembre, le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a aussi fait couler beaucoup d’encre en lien avec plusieurs interventions musclées de policiers faisant partie de l’escouade GRIPP, affectée à la surveillance des bars.
«Ce n’est pas important que le maire soit un héros ou pas. Ce qui est important, c’est que le maire soit capable d’avoir la posture qui permet, dans ces crises-là, de faire en sorte de dire : "Ce n’est pas vrai que c’est tous les policiers. On a d’excellents policiers". Mais en même temps, ce n’est pas vrai qu’on va cautionner n’importe quelle action, et ce n’est pas vrai qu’on va tolérer n’importe quelle action.»
En rafale, il se prononce sur le nécessaire retour aux projets dans les quartiers, sur le troisième lien, sur le vieux Colisée, sur la mobilité, sur l’environnement et sur le cruel manque de main-d’œuvre.