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«Raygun» est devenue virale après avoir exécuté une «danse du kangourou», incluant des mouvements douteux au cours de sa routine, qui n’a récolté aucun point auprès des juges.
Après avoir reçu le support d’autres athlètes de breaking et du Comité olympique australien (COA), la professeure à l’Université de Sydney dans la vie de tous les jours est revenue sur la controverse dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
«Je veux remercier tous ceux qui m’ont supporté. J’ai vraiment apprécié la positivité et je suis contente d’avoir pu apporter de la joie dans vos vies […] Je n’avais pas réalisé que ça ouvrirait aussi la porte à autant de haine, ce qui a été vraiment dévastateur», a-t-elle confié.
La femme de 36 ans ajoute en affirmant avoir tout de même eu beaucoup de plaisir lors de sa performance, sur laquelle elle insiste avoir beaucoup travaillé en vue des Jeux de Paris.
Alors qu’elle est en vacances en Europe pour quelques semaines, «Raygun» demande également aux médias d’arrêter d’«harceler» sa famille, ses amis et la communauté du breaking. «Tout le monde est passé à travers beaucoup de choses. Je vous demande de respecter leur vie privée. Je serai heureuse de répondre à vos questions à mon retour en Australie», a-t-elle mentionné.
Plus tôt, le COA avait critiqué une pétition anonyme en ligne attaquant Rachael Gunn, déclarant que l’initiative était «vexatoire, trompeuse et intimidante».
Le directeur général du COA, Matt Carroll, a déclaré que le comité avait écrit à change.org, qui avait publié une pétition critiquant Gunn et le COA, pour demander qu'elle soit immédiatement retirée.
Plus de 40 000 personnes ont signé la pétition selon laquelle Mme Gunn aurait «manipulé» les processus de qualification olympique.
M. Carroll a soutenu que la pétition «contenait de nombreuses faussetés destinées à susciter la haine contre un athlète qui a été sélectionné dans l'équipe olympique australienne à l'issue d'une épreuve de qualification et d'un processus de nomination transparent et indépendant».
«Il est honteux que ces faussetés concoctées par une personne anonyme puissent être publiées de cette manière», a lancé M. Carroll. «Cela s'apparente à de l'intimidation et du harcèlement et c'est diffamatoire. Aucun athlète ayant représenté son pays aux Jeux olympiques ne devrait être traité de la sorte...»
La semaine dernière, les critiques en ligne ont suggéré que l'épreuve de qualification pour l'Océanie qui s'est déroulée à Sydney en octobre dernier avait été organisée pour favoriser Gunn et ont remis en question le jugement qui a permis à Gunn de se qualifier.
Le COA a dit jeudi que l'épreuve de qualification pour l'Océanie s'est déroulée selon le système de qualification olympique déterminé par l'instance dirigeante internationale, la World DanceSport Federation (WDSF), et approuvé par le Comité international olympique.
Le jury de l'épreuve a été sélectionné par la WDSF et se composait de neuf juges internationaux indépendants.
Avec de l'information de The Associated Press