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«On a décidé d’annuler nos voyages prévus à Universal et Disney cette année, à mon grand désarroi et celui des enfants», a confié Alexandre Bélair à Noovo Info.
Le voyageur a souligné qu’il s’agissait de «la meilleure décision à prendre» considérant toutes les menaces de Donald Trump vis-à-vis le Canada.
Voyez le reportage de Marie-Pier Boucher dans la vidéo.
Même certaines écoles emboîtent le pas dans la tendance. C’est d’ailleurs le cas du Collège du Mont-Sacré-Cœur à Granby.
«Avec toutes les menaces qu’on reçoit comme Canadien par rapport aux tarifs et à notre économie, de penser d’envoyer des centaines de nos élèves à (aller aux États-Unis) dépenser et faire semblant que tout est normal, ça n'avait pas de sens pour nous», explique David Choinière, directeur adjoint du collège.
Le mouvement se fait d’ailleurs déjà sentir dans les agences de voyages, qui préviennent que ce genre de décision peut aussi faire mal au portefeuille des voyageurs.
«Il faut faire attention parce que ce n’est pas reconnu (le boycottage) par les polices d’assurance comme étant une raison valable», avance Johanne Germain, conseillère à Voyage Vasco Boucherville. Elle explique que les pertes peuvent aller jusqu'à 5000$ dans certains cas et qu'il ne s'agit donc pas d'une décision à prendre à la légère.
La tendance risque tout de même de se faire sentir pendant les prochains mois, notamment au printemps où les Québécois ont l’habitude de commencer à planifier des voyages, entre autres dans le Maine.
Selon l’Association du voyage des États-Unis, une baisse de 10% du tourisme canadien entraînerait une diminution de 2,1 milliards de dollars en dépense et une perte de 14 000 emplois américains.