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M. Martel a envoyé mercredi un communiqué pour exiger une rencontre d’urgence avec le ministre Dubé.
L’administration de La Tuque est inquiète de voir sa ville encore sans bloc opératoire durant l’été alors que sa population triplera.
«Les gens viennent s’investir ici avec les chalets, la pêche, les activités, les villégiatures. On passe de 11 000 à plus de 30 000 personnes», explique Pierre Pacarar, directeur général du conseil municipal de La Tuque.
«Donnez-nous une ville où il y a 30 000 personnes et qu’il n’y a pas de bloc opératoire. Ça n’existe pas au Québec», ajoute-t-il.
Rappelons que le bloc opératoire de La Tuque a fermé en novembre dernier en raison d’un climat de travail toxique. Plusieurs infirmières sont tombées en congé maladie et depuis, le CIUSSS-MCQ n’arrive pas à régler le problème ni à recruter du personnel.
Pendant ce temps, les citoyens doivent se déplacer jusqu’à Shawinigan pour leurs opérations.
«La population est exaspérée. Une femme enceinte se voit obligée d’aller deux, trois semaines à Shawinigan dans l’attente de son accouchement parce qu’on n’a pas les services ici. C’est sûr que ça, ça crée un désagrément», raconte M. Pacarar.
Mais pour la directrice générale adjointe aux programmes de santé physique du CIUSSS-MCQ, Stéphanie Despins, le problème est plus complexe qu’un cas de climat toxique.
«Il faut plusieurs semaines de formations avant qu’une infirmière puisse être apte à travailler au bloc opératoire», explique-t-elle.
Au moment d’écrire ces lignes, le ministre Dubé n’avait toujours pas répondu à la demande du maire de La Tuque.
Voyez le reportage de Valérie Gendron dans la vidéo.