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«J’ai environ 15 000$ de produits périssables. J’ai un bar laitier et un bar à ramens», a déploré Isabelle Hudon, propriétaire des commerces Mon Enfant Roi et Atelier 256.
Alors que son entreprise a ouvert le 1er juin dans un établissement vieux de 130 ans, Mme Hudon dit que les solutions pour sauver sa nourriture lors de cette panne sont limitées.
«Je suis dépassée. Je devrais louer un camion réfrigérant mais ça amène des coûts», a-t-elle affirmé.
Pour ce genre de situation étant d’une courte durée, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) recommande de ne pas déplacer les aliments.
Conseiller scientifique au MAPAQ, François Roberge indique que «rien n’empêche l’exploitant à avoir recours à une chambre froide ou à une glacière pour maintenir la température».
Mais Mme Hudon explique que cela n’est pas possible pour elle. Selon la commerçante, la seule solution de limiter les pertes alimentaires serait que les gens viennent les encourager jusqu’à la veille de l’interruption de service, soit le 6 août.
Dans une réponse écrite, Hydro-Québec explique que la panne doit avoir lieu «à la suite d’une demande d’un client qui doit effectuer des travaux sur un édifice à proximité du réseau et est nécessaire afin d’assurer la sécurité du public et des travailleurs».
Hydro-Québec admet «qu’il n’y a pas de moment idéal pour une interruption de service».
«Nous prenons les mesures nécessaires pour en limiter l’impact et la durée et pour assurer l’alimentation électrique de nos clients.»
Du côté des entreprises, une solution est toujours recherchée pour limiter les pertes.
Près du commerce de Mme Hudon, un épicier pourrait perdre des charcuteries et des fromages, conclut la commerçante.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo.