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Au total, 600 ménages se sont déplacés à l’organisme afin d’obtenir un panier de Noël en une journée.
«On a de la misère. J’ai des problèmes chez moi. Je n’ai pas de travail. Alors on est obligés de venir», a confié une femme dans la file.
Sous le couvert de l’anonymat, une femme dit ne pas avoir de permis de travail et affirme avoir écoulé toutes ses économies.
«Je crains ne plus être en mesure de payer le loyer.»
Un homme qui vient de prendre sa retraite pour des enjeux de santé dit visiter plusieurs banques alimentaires pour arriver à manger.
«Je paye 1100$ pour un 4 ½. Il me reste environ 200$ pour vivre incluant le cellulaire.»
La directrice de la Maison de Quartier Villeray, Magdouda Oudjit, affirme que 1338 ménages viennent quotidiennement chercher de la nourriture.
«Avant on avait que des personnes à faible revenu. Maintenant s’ajoutent les personnes qui travaillent», a-t-elle souligné lors d’un entretien avec Noovo Info.
Selon Moisson Montréal, 41% des gens fréquentant la banque alimentaire sont issus de l’immigration.
«Il faut trouver des solutions. Il faut qu’on fasse quelque chose», a lancé Mme Oudjit.
La ministre responsable de la Solidarité sociale, Chantal Rouleau, a injecté 55 millions de dollars de plus sur 5 ans pour les organismes desservis par la Ville de Montréal.
Le cabinet de la ministre dit d'ailleurs observer la situation actuelle.
«Il faut qu’on puisse prendre soin de notre situation aussi. On investit beaucoup et on va continuer à investir», a-t-elle répondu à Noovo Info.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.