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L’administrateur des magasins Clément, Charles Clément, a exprimé son ras-le-bol des interruptions de service, qui ont un impact majeur sur les entreprises d’ici.
«C’est une autre menace de grève dans les deux dernières années. On ne peut pas être dépendant d’eux maintenant», a-t-il critiqué vendredi.
Selon M. Clément, les entreprises devront envisager à se «départir à contrecœur» du service de Postes Canada.
«À cause des conflits, il y a un certain problème de fiabilité», a-t-il réitéré.
Bien qu’une grève générale illimitée ait été évitée de justesse chez Postes Canada. Une incertitude continue de planer sur ce conflit, alors que les négociations sont toujours en cours.
Le syndicat des 55 000 travailleurs et la direction de Postes Canada ne s’entendent pas sur la façon de moderniser l’organisation.
La direction est préoccupée d’un déficit accumulé de plusieurs milliards, les travailleurs eux veulent des hausses de salaire ajustés à l’inflation.
Pendant ce temps, Ottawa respecte le droit de grève des travailleurs. Le Conseil québécois du commerce de détails espère toutefois que le conflit «se règle rapidement» et que le gouvernement de Mark Carney prenne position.
«Les grèves à répétition, il y a des conséquences financières pour les entreprises», a souligné le PDG du Conseil québécois du commerce de détails, Damien Silès.
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